«…Tu n’as jamais été normale Drack, une personne qui tient à sa famille ne reste pas tant d’année sans donner de nouvelle, sans prendre des vacances ou lire les courriers de sa famille. Tu ne l’as jamais été pendant les 31 ans que tu as signé ta mort. »

« La Companie aristique Palto Vanyan présente sous la direction de Fritz Evens Moise, alias John Vanyan, la pièce « Antigòn» de Félix Morisseau Leroy. Un an et trois mois de travail. Une quarantaine d’artistes. Un projet fou. Ce sera au club Le Villate ce samedi 3 octobre 2015 à partir de 6h30 p.m. À voir absolument ! »

Sous la direction de Miracson Saint-Val, le vendredi 9 mai, Kenny Laguerre et Charles Donel étaient sur la scène du Villate dans « Sang Brides », un texte de Ketsia Vaïnadine Alphonse, qui est également une comédienne remarquable dans cette pièce. Après une heure, « Sang Brides » a laissé partir son public troublé. C’était intense.

« Mwen kanpe pou yon kouzin mwen », déclare l'écolière d'une voix troublée, témoignant publiquement de son martyr psychologique à l'occasion de la Journée internationale des filles, célébrée le 11 octobre.

« Peze la m; peze do m ; peze re m , mwen se enstriman nan men w ».

"Je descends du tap-tap et je regarde au loin l'après-midi saigner dans le bleu de l'horizon" Angélique

Avec une longue et remarquable bibliographie, Maryse Condé est considérée comme étant une icône de la littérature contemporaine. Née en Guadeloupe en 1937, elle laisse à 16 ans son patelin pour poursuivre des études de lettres classiques à la Sorbonne, en France. Elle quitte ensuite la métropole pour l'Afrique qu'elle découvre en même temps que son intérêt pour l'écriture. L'oeuvre de Maryse est empreinte de son vécu, de sa vision de femme noire, antillaise, mère et intellectuelle. Dans son autobiographie titrée « La vie sans fards », parue en 2012, Maryse Condé se dévoile sans maquillage. Avec une sincérité inouïe.

« Dans le temps passé, dans le temps longtemps, tous les enfants naissaient pareils : il n'y avait pas de crétins ni de malins.

Gessica Généus monte les escaliers de l'hôtel Olofson, légère comme une enfant insouciante.

Tout a commencé il y a quelques années à l'Ecole nationale des arts.